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Donc aujourd’hui, je souhaite te parler des haricots, un légume bien connu et généreux. Le nom savant du haricot commun ou à rame ou nain est Phaseolus vulgaris. Ils font tous partie de la grande famille des Fabacées ou légumineuse qui est la troisième plus grande famille au monde. Et qui est aussi une source riche de protéine. Il en existe de toutes sortes que cela soit les haricots beurre hyper tendres au haricot à grains, et bien sûr des haricots nains qui reste bas comme des qui sont de vraie liane et arrive à 5 mètres de hauteur.
Et en plus ils ont des couleurs superbes que cela soit la couleur des fleurs, qui varient du blanc pur au crème et au jaune, et d’autre qui ont des fleurs violettes d’après les variétés.

Et les gousses sont aussi de couleur variée, du jaune clair, au vert bien sûr, mais aussi violettes foncées ou vertes mouchetées. Que dire des grains qui ont aussi beaucoup de couleur et de texture différentes ? Du blanc crème au rouge voir au noir, et il en existe aussi avec des dessins comme les fameux haricots yin/yang ou ceux avec un ange, des simplement tachetés et tous ont des gouts et textures différents.

Et ceux à fleurs rouges me diras-tu ? Et bien c’est une autre variété, les haricots d’Espagne ( Phaseolus coccineus), qui sont très décoratifs et polyvalents en cuisine, car de la fleur au grain, il se mange, et il en existe même une variété anglaise à fleurs roses, que l’on peut choisir naine si on le désire.
Et connais-tu son histoire ?
Le haricot serait apparu il y a environ 500000 ans en équateur. Il était connu et cultivé au Pérou et au Mexique, d’ailleurs les Aztèques l’appelaient ayacolt, c’est Christophe Colomb qui le découvrit à cuba, et d’autre en découvrir en Floride en 1528 et aussi à l’embouchure du Saint-Laurent. Et c’est Catherine de Médicis qui le fit découvrir à la cour. D’ailleurs, c’est les Italiens qui découvrir que l’on pouvait manger les jeunes gousses fraiches. Car avant cela il était consommé seulement sous la forme de grains.
Depuis il a été sélectionné pour arriver à toutes les variétés que l’on connaît aujourd’hui.
Dans ta cuisine :
Le haricot se prête à tout ou presque … que cela soit vert en salade avec quelques bonnes tomates du jardin ou simplement en légume ou tu peux utiliser de la pimprenelle en remplacement du persil, et bien sûr en délicieux fagots au lard. Ce légume est par ailleurs pratique, car on peut conserver facilement en le congelant frais ou en le mettant en conserve. Ici, en Suisse, nous avons des variétés spéciales sélectionnées pour être séchées en vert, que l’on réhydrate une nuit avant de les cuire avec du saucisson, du lard ou de la palette fumée, des pommes de terre et des carottes, c’est un bon plat d’hiver.

Le haricot grain lui aussi se prête à de multiples usages, dont la salade, une bonne potée ou dans la nouvelle cuisine végane ou végétarienne en boulette, hamburger, steak… c’est délicieux. Le haricot sec se conserve sécher ou en conserve, mais tu peux aussi le congeler frais, c’est pratique.
Quelques petites astuces, pour bien le digérer, ajoutes un brin de sarriette à la cuisson et pour garder tes haricots bien verts, cuisine-les sans les couvrir ou alors comme dans les restaurants, blanchis à l’eau puis plonger dans de l’eau gelée avant de les garder au chaud.
Dans ton jardin ou sur ton balcon
C’est une plante vraiment super que tu peux utiliser comme brise vue ou pour cacher un treillis. C’est esthétique, plein de couleur et gourmand en plus.
Et arriver en fin de vie, les plantes mortes rajoutent de l’azote dans ton sol, car c’est une plante fixatrice d’azote, cela veut dire que grâce aux bactéries présentent dans le sol qui vivent avec les plantes de haricots, azote contenu dans l’air est extrait pour nourrir ces plantes de haricot et ainsi ils se suffisent eux lui-même puis toute cette végétation nourris le sol a sa mort.

Il existe même des variétés vivaces chez nous, il s’appelle orteil du prêcheur et j’espère pouvoir le cultiver chez moi. C’est un haricot vivace qui repousse donc chaque année. C’est un haricot à gros grains blanc. Il fait partie de la même famille que les haricots d’Espagne, visiblement il est moins productif que le classique, mais très intéressant, car une fois implanter, il reste en place des années.
La culture du haricot commun
Après avoir fait ton choix, tu peux le cultiver en bac ou en pleine terre. Le haricot se sème mi-mai début juin après les dernières gelées. Ne l’enterre pas trop et si tu veux produire tes propres semences, sèmes-en plus, environ un mètre. Car le haricot vert est productif, mais pour cela, il te faudra récolter, récolter et récolter. C’est le secret pour une récolte abondante.

Je trouve que cette plante est merveilleuse, et comme elle pousse en hauteur, cela te permet d’utiliser tout l’espace. Il en existe bien sûr plein d’autres variétés dont je ne t’ai pas parlé, mais qui demandent plus de chaleur que le haricot commun ou le haricot d’Espagne, qui sont eux habitué à notre climat depuis plus longtemps, mais on découvre de plus en plus de variété exotique chez les semenciers.

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Cosette Baeriswyl
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